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Point de situation - 15 juin 2012
Source : Ministère des Affaires Etrangères

Sécurité

L’Indonésie est de façon générale un pays sûr dans lequel on peut voyager sans difficultés (7 millions de touristes par an), à condition de faire preuve de vigilance (voir ci-dessous). Les voyageurs doivent en particulier éviter les rassemblements de foules.

Avertissement concernant la drogue

Les autorités indonésiennes appliquent très strictement une réglementation elle-même très sévère.

Consommation : plusieurs mois de prison ferme pour consommation de drogue. Plusieurs cas récents de ressortissants étrangers emprisonnés conduisent à rappeler que la loi indonésienne en matière de détention mais également de consommation de drogue est très sévère. L’attention des voyageurs est appelée sur le fait que la simple possession ou consommation de drogues, quelles que soient leur qualification (drogues « douces » ou « dures ») et leur quantité (dès 0,2 g) peut valoir la prison ferme pour plusieurs mois ou plus (jusqu’à quatre ans), ainsi qu’une très forte amende (plusieurs dizaines de milliers de dollars américains). Les contrôles de police sont effectués sur la voie publique, à la sortie des bars et boîtes de nuit, mais également, en cas de dénonciation, au lieu de résidence des personnes suspectées.

Aucune tolérance n’est observée, alors même que l’apparente facilité à se procurer de la drogue dans les lieux les plus touristiques (en particulier à Bali) pourrait faire croire à une certaine permissivité des autorités. Nos compatriotes doivent faire preuve de la plus grande prudence et savoir que des manipulations sont possibles, débouchant sur l’extorsion de fonds.

Trafic : condamnations très lourdes, y compris à la peine de mort.

Plusieurs ressortissants occidentaux, dont un de nos compatriotes, ont été condamnés à la peine capitale pour trafic de drogue. Deux autres Français sont actuellement détenus pour une lourde peine.

Terrorisme

Les attentats à la bombe perpétrés à Jakarta le 9 septembre 2004, Bali le 1er octobre 2005 et à nouveau Jakarta le 17 juillet 2009 viennent rappeler que les lieux fréquentés par les ressortissants étrangers peuvent constituer des cibles privilégiées pour des groupes terroristes. Il est donc vivement recommandé aux Français résidents ou de passage en Indonésie de faire preuve de vigilance lorsqu’ils se trouvent dans des lieux publics, centres commerciaux, hôtels internationaux, discothèques, bars ou restaurants habituellement fréquentés par des étrangers. Les ressortissants français sont également invités à se prêter aux mesures de sécurité mises en place dans les lieux publics. Les Français participant à des réunions organisées par les milieux d’affaires sont invités à faire preuve de discrétion (éviter d’afficher dans un lobby d’hôtel l’objet d’une réunion, par exemple) et à éviter les routines (éviter les réunions hebdomadaires au même endroit et au même horaire).

Les voyages sont déconseillés dans plusieurs régions de ce pays : Aceh, Papouasie, Sulawesi Centre (Célèbes centre).

Une recrudescence d’actes de violence a été constatée en Papouasie, où une quinzaine de décès est à déplorer depuis la fin avril 2012. Les environs de la capitale provinciale Jayapura sont désormais également concernés (attaque armée contre un touriste européen en mai 2012), alors qu’ils étaient jusqu’à présent totalement épargnés. Une grande vigilance est à observer dans toute la province de Papouasie (Papua) et les déplacements non indispensables sont à éviter.

Dans la province d’Aceh, les conditions générales de sécurité restent fragiles et tous les déplacements restent vivement déconseillés.

La région de Poso, au centre de l’île de Célèbes (Sulawesi) est régulièrement le théâtre d’incidents violents qui peuvent très vite dégénérer (8 morts lors d’une émeute en août 2010 dans le district de Buol). Les déplacements non indispensables restent donc déconseillés.

Les îles au nord de Célèbes (Sulawesi) étant réputées zone de transit pour des extrémistes musulmans en provenance des Philippines, des risques de banditisme (prises d’otages) ne peuvent être exclus.

Criminalité de droit commun

Le niveau général de sécurité des personnes est plutôt satisfaisant en Indonésie. S’agissant des actes de petite délinquance, il est constaté, notamment à Jakarta et Bali, une augmentation sensible de leur nombre, notamment des vols "à la tire" ou à l’intérieur de locaux privés. Une vigilance accrue est donc conseillée. Pour les déplacements en taxi, il est recommandé de n’utiliser que des compagnies de bonne réputation, contactées par téléphone de préférence.

Des incidents récents, dont certains ont fini tragiquement, conduisent à inciter les voyageurs en solitaire à faire preuve d’une vigilance accrue. Ils doivent en particulier s’assurer du sérieux et des compétences des guides qu’ils seraient amenés à engager, notamment dans les endroits peu touristiques. Par ailleurs il convient d’être prudent avant d’accepter des boissons proposées par des inconnus rencontrés dans les transports en commun. Ces boissons peuvent en effet être droguées pour endormir le voyageur qui se réveille dépouillé de ses biens. De nombreux cas récents d’escroquerie à la carte bancaire ayant été signalés, la plus grande prudence s’impose lors de leur utilisation.

Les voyageurs sont invités à être vigilants dans les boîtes de nuit, notamment à Kuta (sur l’île de Bali), certaines d’entre elles étant le terrain d’action d’escrocs spécialisés dans l’extorsion de fonds, en particulier en provoquant des bagarres.

Avertissement concernant l’alcool

Plusieurs décès, qui ont touché des ressortissants indonésiens comme des ressortissants étrangers, ont été enregistrés récemment en Indonésie, et notamment sur les îles de Bali et Lombok, à la suite de consommation d’alcool frelaté fabriqué sur place (arak : alcool de riz ou de palme). La plus grande prudence est donc recommandée dans l’achat ou la consommation de boissons alcoolisées qui seraient distillées localement.

Dispositifs légaux relatifs aux délits sexuels

La législation indonésienne prévoit des sanctions importantes contre les auteurs de délits sexuels.

Elle punit d’une peine d’emprisonnement pouvant atteindre 12 ans tout individu qui use de violences ou menace d’user de violences à l’encontre d’une femme dans le but d’obtenir un rapport sexuel.

Tout acte de violence ou menace d’acte de violence en vue de provoquer des actes obscènes à l’encontre d’un mineur de moins de 18 ans en vue d’obtenir un rapport sexuel, soit en sa faveur, soit en faveur d’une tierce personne est passible d’une peine d’emprisonnement de 3 ans minimum jusqu’à 15 ans maximum.

Les mêmes peines sont applicables à toute personne qui fait usage de manoeuvres frauduleuses en vue de persuader, ou d’encourager un mineur à avoir des relations sexuelles avec elle ou tout autre personne.

La loi indonésienne réprime également, jusqu’à 7 ans d’emprisonnement, tout acte obscène à l’encontre d’un mineur de moins de 15 ans.

Par ailleurs, et conformément à l’article 113-6 du Code Pénal, la loi pénale française est applicable à tout crime commis par un français hors du territoire de la République. Les ressortissants français coupables d’une infraction sexuelle commise en Indonésie peuvent aussi être poursuivis en France en application de la loi 98-468 du 17 juin 1998 pour des faits constitutifs de délits à caractère sexuel, y compris si ceux-ci ne sont pas réprimés par la législation locale (articles 227-22 et suivants du Code pénal).

La France n’ayant pas de convention de transfèrement de prisonniers avec l’Indonésie, toute peine d’emprisonnement prononcée par les tribunaux indonésiens, si lourde soit-elle, sera purgée en totalité dans les établissements pénitentiaires de ce pays.

Piraterie maritime

Les eaux territoriales indonésiennes sont le théâtre d’actes de piraterie qui peuvent se produire dans les eaux intérieures comme dans les zones frontalières avec la Malaisie et les Philippines. Consultez également la fiche "Piraterie maritime".

Risques de catastrophes naturelles

De nombreuses régions indonésiennes sont soumises régulièrement à des séismes, des éruptions volcaniques et des tsunamis.

Le tremblement de terre à l’origine du grand tsunami du 26 décembre 2004 a ainsi rappelé que l’ensemble de l’archipel connaît une importante activité sismique.

Des évènements de même type sont susceptibles de se produire à nouveau, l’Indonésie se trouvant située sur la « ceinture de feu du Pacifique ».

Lors de leurs déplacements dans le pays, les voyageurs sont invités à garder en mémoire les recommandations sur les risques et la conduite à tenir en cas de tremblement de terre ou de tsunami (cf. infra "sécurité-risques de catastrophes naturelles"). Il est recommandé de consulter la fiche "Séisme".

Si un tremblement de terre se produisait lors d’un séjour touristique, il est recommandé à nos ressortissants de prendre immédiatement contact avec leurs familles ou leurs proches afin de les rassurer sur leur sort ou, le cas échéant, en cas de problème de communication avec l’extérieur, avec l’Ambassade de France.

Par ailleurs, de nombreux volcans indonésiens sont actifs et peuvent entrer en éruption à tout moment. Il convient alors de respecter les consignes des autorités locales, notamment s’agissant des zones interdites d’accès (exemple : zone autour des cratères).

Il est rappelé que des risques de glissements de terrain et d’inondations sérieuses sont fréquents pendant la saison des pluies. La plus grande prudence est alors conseillée pour tout déplacement en zone rurale.

Tsunami :"Que faire en cas de tsunami ?

- beaucoup de tremblements de terre entrainent des tsunamis. Si vous apprenez qu’un tremblement de terre vient de se produire, soyez attentifs à un éventuel message d’alerte tsunami ;
- un tremblement de terre dans la zone où vous vous trouvez peut-être un avertissement de ce qu’un tsunami va se produire. Ne restez pas dans les zones proches de la côte si un tremblement de terre important vient d’avoir lieu ;
- les tsunamis sont parfois précédés par une baisse importante du niveau de la mer, qui se retire et découvre la plage sur une distance inhabituellement longue. Un grondement est parfois entendu avant que la vague n’atteigne le rivage.
- Un tsunami n’est pas une vague unique, mais une série de vagues qui peuvent venir du large pendant des heures. La première vague n’est pas toujours la plus importante. Restez hors de la zone dangereuse tant qu’un avis de retour à unesituation normale n’a pas été émis par les autorités compétentes ;
- Un petit tsunami en un point de la côte peut être extrêmement violent quelques kilomètres plus loin ;
- Tous les avis d’alerte tsunami doivent être pris très au sérieux ;
- Tous les tsunamis sont potentiellement dangereux, même si certains ne causent pas de dommage aux rivages qu’ils atteignent ;
- Ne descendez jamais sur la plage pour observer un tsunami. Quand vous apercevez la vague, il est déjà trop tard pour lui échapper. La plupart des tsunamis sont comme des coulées pleines de débris. Les vagues de tsunamis ne roulent pas et ne cassent pas et il est vain d’espérer surfer dessus ;
- Aucune partie de la côte n’est a priori certaine de ne jamais recevoir de tsunami. Si vous résidez dans une zone côtière, soyez prêts à réagir à un avis d’alerte tsunami.

Transports

Transport aérien

Une attention particulière doit être portée à la question de la sécurité des compagnies aériennes indonésiennes :
- en juillet 2007, l’ensemble des compagnies du pays ont été incluses dans la liste des transporteurs aériens faisant l’objet d’une interdiction d’exploitation dans l’Union européenne ;
- Six de ces compagnies - Garuda, Mandala Air, Air Asia Indonesia, Batavia Air, Premiair, Airfast - ont, depuis, été retirées de cette liste.

- Voir la liste des compagnies aériennes qui font l’objet d’une interdiction d’exploitation dans l’UE.

Il n’est pas certain que toutes les procédures de maintenance des avions de l’ensemble des compagnies aériennes intérieures indonésiennes soient scrupuleusement respectées. La navigation et le contrôle aériens souffrent en Indonésie de faiblesses structurelles.

Infrastructure routière

- Le réseau autoroutier, long de 500 km, ne concerne que l’île de Java. Les routes et autoroutes sont surchargées mais leur état général est correct.

L’approvisionnement en carburant est satisfaisant malgré un nombre limité de points de distribution.

- Les accidents de la circulation sont fréquents, en ville et en zone rurale. Ils impliquent souvent des motocyclettes qui constituent un mode de transport à très fort risque.

- En cas d’accident avec dégâts corporels, il est impératif d’appeler la police, la population locale pouvant se montrer agressive à l’égard de la personne qu’elle suppose responsable. L’assurance des véhicules n’est pas obligatoire, mais il vaut mieux souscrire une police qui couvre autant la partie adverse que soi-même.

- La détention d’un permis de conduite international est nécessaire pour la location d’automobiles ou de motocyclettes. Rappel : le permis de conduire international s’obtient auprès de la préfecture en France avant le départ et non auprès des autorités consulaires françaises en Indonésie.

Réseau ferroviaire

- La densité du réseau ferroviaire est faible, se limitant à une liaison est-ouest sur l’île de Java et la traversée de quelques régions de Sumatra.

Transport maritime

- Il est rappelé aux personnes désireuses de naviguer dans les eaux indonésiennes que la piraterie maritime et d’autres types de délinquance persistent dans certaines régions (notamment le détroit séparant l’Indonésie de Singapour, allant de l’archipel de Riau jusqu’aux îles des Natunas, la côte ouest de Sumatra ou la région des Moluques). Par ailleurs, toute activité maritime dans les eaux territoriales indonésiennes doit obtenir au préalable l’accord des autorités locales. Voir la fiche relative à la piraterie maritime.

- Des naufrages ont fait récemment plusieurs dizaines de victimes, notamment dans la province de Riau (à proximité de Singapour : 29 morts en novembre 2009), dans l’Est de l’archipel indonésien (10 morts en août 2010, 22 disparus en octobre 2010) ou lors de la traversée du détroit de la Sonde (entre les îles de Java et de Sumatra : 11 morts en janvier 2011) et ont rappelé les conditions de sécurité insuffisantes de ce mode de transports en Indonésie. Jointe à la vétusté de nombreux bâtiments, l’habitude de certaines compagnies d’accepter l’embarquement d’un nombre de passagers excédant la charge recommandée constitue un risque élevé. En cas d’accident, les passagers sont d’autant plus exposés que les conditions et dispositifs de sécurité du bord sont souvent défaillants (notamment insuffisance du nombre d’embarcations de secours et gilets de sauvetage). Il est recommandé dans la mesure du possible d’éviter ce mode de transport, en particulier pendant la saison des pluies et des tempêtes tropicales (janvier-mars).

 

Entrée / Séjour

Visas touristiques

Un visa d’entrée en Indonésie est exigé de tous les ressortissants français (et de nombreuses autres nationalités) depuis le 1er février 2004.

Tout étranger demeurant en Indonésie après l’expiration de ce visa est passible d’une amende de 20 USD par jour (« overstay »). Les services de l’immigration sont très vigilants, notamment dans les aéroports au moment de l’embarquement, et cette mesure ne connaît pas d’exception : un étranger en situation de dépassement de séjour ne sera pas autorisé à quitter le pays s’il n’a pas acquitté le montant de l’amende, qui n’est pas dégressif, et pourra même encourir une peine d’emprisonnement s’il n’est pas en mesure de régulariser rapidement sa situation.

Les ressortissants d’un certain nombre de pays, dont la France, bénéficient de la facilité d’obtention d’un visa lors de l’arrivée en Indonésie, limitée cependant à certains points d’entrée. Les visas délivrés à l’arrivée sont limités à 30 jours et sont renouvelables une fois.

Cette facilité n’est pas offerte aux détenteurs de passeports d’urgence, qui doivent obligatoirement obtenir un visa avant leur arrivée dans le pays.

Points d’entrée permettant l’obtention de visas à l’arrivée

Aéroports : aéroport Soekarno-Hatta de Jakarta, aéroport Halim Perdana Kusuma de Jakarta, aéroport Ngurah Rai de Bali, aéroport Polonia de Medan, aéroport Sam Ratulangi de Manado, aéroport Tabing de Padang, aéroport Juanda de Surabaya, aéroport Adisucipto de Yogyakarta, aéroport Adisumarno de Surakarta, aéroport Selaparang de Mataram, aéroport Sepinggan de Balikpapan, aéroport Hasanuddin de Makassar et aéroport Eltari de Kupang.

Ports: port de Batam, port Belawan de Medan, port Tanjung Priok de Jakarta, port Tanjung Perak de Surabaya, port Benoa de Bali, port Sibolga (nord Sumatra), port Jayapura (Papouasie), port Teluk Bayur de Padang, port Bitung, port Tanjung Balaikarimum, port Tanjung Mas de Semarang, Port Tenau de Kupang, port Pare-Pare et port Soekarno-Hatta de Makassar.

Le coût de ce visa à l’arrivée en Indonésie s’élève 25 USD pour un visa de 30 jours. Il est recommandé d’avoir l’appoint avec soi (en USD) pour éviter un taux de change défavorable. Ces visas peuvent également être obtenus avant le départ auprès de l’Ambassade d’Indonésie à Paris ou du Consulat Général d’Indonésie à Marseille, mais à un coût supérieur (50€, pour un séjour maximal autorisé de 60 jours).

Il est rappelé que les autorités indonésiennes exigent que la date d’expiration du passeport soit supérieure de 6 mois à compter de la date d’entrée en Indonésie, au risque dans le cas contraire de se voir refouler aux frontières.

S’agissant de la Papouasie une autorisation doit être sollicitée auprès du ministère indonésien des affaires étrangères à Jakarta. Ces autorisations sont délivrées au cas par cas, en fonction de la nature du voyage.

Pour de plus amples informations, prendre l’attache de l’Ambassade d’Indonésie à Paris (sur le site de la Maison des Français de l’étranger).

Modalités d’entrée

En mars 2010, les services indonésiens d’immigration ont mis en place une nouvelle procédure de photographie et de prise d’empreintes digitales de tous les voyageurs arrivant en Indonésie. Seuls les ressortissants indonésiens et les détenteurs d’une carte de résident (Kitas) en étaient exemptés. Cette procédure n’a été appliquée que dans les aéroports de Jakarta, Yogyakarta et Solo/Surakarta, puis à Bali et à Medan, et elle a été suspendue au bout de quelques semaines du fait des très importants délais de passage aux guichets qu’elle générait. Il n’est pas exclu qu’elle soit instaurée à nouveau.

Hébergement des étrangers

La loi indonésienne fait obligation aux personnes qui hébergent des étrangers de le signaler dans les 24 heures à la police locale ou au chef de quartier (RT), sous peine d’amende ou d’emprisonnement. Il convient donc de se mettre en conformité avec la loi lorsqu’un représentant de la police ou un chef de quartier se manifeste sur votre lieu de séjour (maison louée), en déclinant votre identité et en leur fournissant une photocopie de votre passeport et de votre visa. En cas de non conformité à cette loi, et dans certains cas, des policiers ou des chefs de quartier prétendent imposer sur le champ le payement d’une amende de plusieurs millions de roupies (plusieurs centaines d’euros). Tout paiement doit faire l’objet d’un reçu écrit, au poste de police, mentionnant le nom des officiers de police qui ont perçu les sommes versées.

 

Santé

Avant le départ

Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire en veillant, le cas échéant, à être couvert également pour un séjour à l’étranger de plus de 90 jours.

Rage

Plusieurs dizaines de cas de rage sont rapportés, en particulier dans l’île de Bali. Il convient d’adopter une attitude prudente vis-à-vis des animaux (chiens, singes, animaux errants). Afin d’éviter tout risque de morsure, il est déconseillé de les approcher et de les caresser. En cas de morsure, il est impératif de laver soigneusement la zone de morsure (à l’eau et au savon) et de consulter un médecin sans tarder pour bénéficier, si nécessaire, de soins anti-rabiques appropriés.

Prévention des maladies transmises par les piqûres d’insectes

- Paludisme : Prévention du paludisme (malaria): maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…) A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : Bali : pas de chimioprophylaxie; ailleurs zone 3 .

- Dengue : On constate une recrudescence de cas de Dengue en Indonésie. Six provinces ont été placées en état d’alerte maximale : Jakarta, ouest de Java, est de Kalimantan, sud de Sulawesi, ouest et est de Tenggara. Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques : il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques, moustiquaires) La dengue pouvant prendre une forme potentiellement grave il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre (la prise d’aspirine est déconseillée).

- Encéphalite japonaise : Cette maladie, qui n’existe qu’en Asie, se transmet par des moustiques, en zone rurale. La vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire (à pratiquer dans un centre médical sur place). Dans le cadre d’un voyage touristique, il semble que les mesures physiques (vêtements longs, répulsifs…) soient une arme efficace.

Vaccinations

La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est conseillée.

- Poliomyélite : quelques cas de poliomyélite ont été déclarés dans la région de Sukabumi (située à 120 km de Jakarta) et dans Java-Ouest. Il est recommandé aux voyageurs arrivant en Indonésie de s’assurer que leur vaccination anti-poliomyélite est bien à jour.

- Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B. Selon les cas, la vaccination contre la rage et/ou l’encéphalite japonaise peuvent être recommandées.

Dans tous les cas il convient de prendre l’avis de votre médecin ou d’un centre de vaccinations internationales.

Hygiène alimentaire

Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférer les eaux en bouteilles capsulées, d’origine locale ou importées. A défaut, filtrer l’eau et la faire bouillir avant consommation. Eviter la consommation de poisson de viande et de volailles crus.

VIH - Sida

Prévalence non négligeable du VIH - sida. Des mesures de prévention doivent être appliquées.

Epidémie de grippe aviaire

La Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages ni sur les marchés aux volatiles. Les recommandations générales d’hygiène lors des voyages dans les pays en développement, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées : éviter de consommer des produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les œufs ; se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon ou un soluté hydro-alcoolique. Le virus se transmet par voie aérienne (voie respiratoire) soit par contact direct, notamment avec les sécrétions respiratoires et les matières fécales des animaux malades, soit de façon indirecte par l’exposition à des matières contaminées (par l’intermédiaire de la nourriture, de l’eau, du matériel et des mains ou des vêtements souillés). Les espaces confinés favorisent la transmission du virus.

Conseils généraux

Les hôpitaux privés sont à préférer aux hôpitaux publics. En cas de problème sanitaire important, une évacuation sur Singapour (1H30) ou la France devra être envisagée. Avant le départ, consulter le médecin traitant et contracter une assurance de rapatriement sanitaire.

 

 

 


 

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